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10/05/2011

Arrêter avec la dépendance : partie 3

Les drogues

La théorie des processus antagonistes
Cette théorie postule que les systèmes réagissent et s'adaptent aux stimuli en contrecarrant leurs effets initiaux.

Le désir, puis l'envie, pour quelque chose qui n'existait pas avant toute expérience de la drogue, apparaît et augmente lorsqu'on y est exposé.

 Divers phénomènes sont associés à la dépendance quelle qu'elle soit.

 Le premier est le plaisir émotionnel, un état physique et émotionnel agréable qui suit l'usage du produit. La personne peut se sentir relaxée, moins stressée, ou encore éprouver une sensation d'énergie soudaine.

Il y a ensuite la tolérance émotionnelle, qui fait que l'individu a besoin de plus en plus du produit pour éprouver le même effet.

Le troisième phénomène est le manque émotionnel, qui survient lorsque le produit n'est pas consommé pendant un certain temps.

La drogue génère ainsi un processus qui déclenche une réaction opposée, laquelle augmente avec une exposition répétée. Ceci s'appelle le contraste émotionnel. Si la consommation augmente, la réaction dominante est négative. Ainsi, la personne a besoin de la drogue pour parvenir à un état neutre et la consommation du produit lui procure peu de plaisir. 

La théorie du renforcement positif
Les drogues peuvent entraîner une sensation de bien-être, voire d'euphorie.

 Dans les années 1960, les psychologues ont permis à des singes de s'auto-administrer de la morphine et ceux-ci ont manifesté tous les signes de la dépendance. Les psychologues se sont de plus en plus intéressés à la « récompense » fournie au cerveau par la drogue, particulièrement les zones cérébrales et les neurotransmetteurs impliqués dans les « récompenses naturelles» comme la nourriture et la sexualité, comparativement à des stimulants artificiels tels que les drogues et la stimulation électrique du cerveau. Nous savons que les drogues telles que la cocaïne et les amphétamines augmentent le taux de dopamine synaptique dans la zone cérébrale appelée noyau a.ccumbens. Ainsi, de nombreuses substances fou missent un « plus » que nous souhaitons obtenir à nouveau.  

Les théories de l'apprentissage
La consommation de drogue et les plaisirs qui lui sont liés s'associent à des situations, des ambiances et des sons bien spécifiques.

 Si l'on place des individus dans un cadre particulier, ils vont ressentir le besoin de consommer de ~a drogue; par exemple, une publicité pour l'alcool ou l'odeur de la fumée pour les personnes dépendantes à la nicotine provoquent l'envie de fumer. Les signaux qui indiquent une distribution imminente de drogue peuvent entraîner un fort désir qui « doit» être satisfait. Ceci correspond en bien des points à la théorie aujourd'hui dépassée du comportementalisme et du conditionnement.
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