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10/30/2011

Avoir de grands projets : P2

Il ne faut pas avoir peur de l’ambition

Il faut avoir peur de la modestie.


Avoir de l'ambition


L’ambition est énergie, est source d’énergie.

Je ne suis pas ambitieux parce que j’ai de l’énergie ; j’ai de l’énergie parce que je suis ambitieux. C’est mon but qui crée l’énergie qu’il me faut pour l’atteindre. Je suis propulsé dans la direction que je me suis fixée.
Que celui qui ne sent pas cette attraction, cette force qui prend un être sous les bras et lui permet d’accomplir légèrement, dans l’enthousiasme, des choses réputées difficiles, se dise bien qu’il n’a pas fixé le but qui lui convient.
Qu’il se dise qu’un grand but n’est pas source de difficultés, contrairement à ce que pensent ceux qui restent modestes par crainte de ce à quoi les engageraient des vues plus ambitieuses.

Qu’il se dise, au contraire, qu’un grand but clarifie tout, facilite tout, oui, qu’en un mot, il est plus facile (au vrai sens du terme) d’accomplir quelque chose de grand que de mener une petite existence tranquille, sans histoires, sans éclat. Plus facile, parce que, répétons-le, je suis poussé en avant lorsque je veux aller loin, alors qu’au contraire, je parcours avec ennui et fatigue le petit chemin de la routine.




Avoir un grand but

Avoir un grand but, cela ne signifie pas, en général, qu’il faut faire des choses extraordinaires, c’est le plus souvent décider qu’on fera extraordinairement bien des choses ordinaires. Décider qu’on sera un grand médecin, un grand avocat, un as de la vente…c’est, en dernière analyse, cela.

Vouloir réaliser de grandes choses

Vouloir réaliser de grandes choses, c’est en réalité, c’est avant tout : vouloir être d’une grande utilité (au sens le plus large, le plus élevé).


Toujours plus haut



Non seulement parce qu’en fait, la valeur d’un homme est fonction de son utilité, mais également et surtout parce que le but n’est générateur d’enthousiasme et donc d’énergie que lorsqu’il est celui de la plus grande utilité.

Ceux qui réussissent le mieux, le plus facilement, le plus rapidement, sont ceux qui ont en vue d’être le plus utile possible au plus grand nombre de personnes possibles. Les enthousiastes, ce sont eux. Les éternellement jeunes, ce sont eux. Ils se jouent des difficultés, parce qu’ils ne sentent plus les difficultés.

Ils sont portés par leur but. Ce but que l’on pourrait considérer comme une contrainte, un devoir, une obligation, le voilà qui devient tout le contraire : un extraordinaire moteur qui aide à accomplir les tâches les plus difficiles.

Tout se passe comme si, en me fixant le but de la plus grande utilité, j’avais déclenché une dynamique de nature à décupler mes possibilités.

Tout se passe comme si cette dynamique était une force d’une puissance irrésistible, parce qu’elle ne met pas un instant en doute le fait que mon but puisse être atteint, sera atteint.


Volonté et ténacité


Cette dynamique ne se met pas au service de ceux dont le but, même grand, n’est établi qu’en fonction de leur petite personne, de leurs commodités personnelles, de leur besoin égoïste de glorification.

Tout se passe comme s’ils savaient, ceux-là, dans le tréfonds de leur être, que ce MOI n’est pas un but réellement grand, un but suffisant, un but qui les dépasse.

Et comme si, sachant cela, ils n’arrivaient pas à prendre suffisamment au sérieux un but aussi limité, un but aussi égoïste.

Ils sont, ceux-là, les « ambitieux » au mauvais sens du terme. Leur but n’étant qu’eux-mêmes, n’étant qu’une émanation d’eux-mêmes, ne peut pas, ne pourra jamais être une force extérieure à eux-mêmes ; il ne pourra, ni les porter, ni travailler à sa propre réalisation… Et ils seront amenés, par là même, à utiliser tous les moyens, c’est-à-dire même les plus mauvais, pour « arriver », c’est-à-dire pour travailler souvent à leur propre destruction.

Ma valeur et ma réussite seront fonction de l’utilité de mon but, de mon utilité, de ce que je veux faire d’utile, de ce que je veux être d’utile pour le plus grand nombre possible de personnes.

Il s’agit de décider que ce que je ferai, je le ferai dans le sens de la plus grande utilité, en ayant en vue d’être le plus utile possible et donc le plus efficace possible. Il s’agit de vouloir qu’une foule de gens ait à se louer de mes services. Il s’agit de penser à ces gens et à leur satisfaction. Il s’agit de me dépasser en m’intéressant à eux.



Trouver sa voie


Il est donc moins important de tirer des plans savants que d’acquérir cette mentalité, la seule qui mène au succès

Bien sûr, je dois savoir dans quel domaine je préfèrerais réaliser de grandes choses.

Mais je ne dois pas me cramponner à ce domaine si je me rends compte qu’il n’est pas viable.

Il se peut en effet que ma vanité m’ait orienté vers un domaine qui passe pour brillant, mais qui est plein d’embûches ou par trop encombré. Je puis y réussir peu ou prou si j’ai du talent, de la persévérance et surtout, du temps, mais pourquoi m’y cramponner si je constate que je risque de perdre des années précieuses, de méconnaître les opportunités qui s’offrent dans d’autres domaines.

Les domaines d’activité ne manquent pas et la plupart d’entre nous ont des aptitudes diversifiées.

Mon but doit être le plus grand, car mon but est ma limite. Et c’est moi, moi seul qui fixe cette limite. Quelle consolation, mais aussi quelle responsabilité !

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