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10/16/2011

Différences entre les hommes et les femmes : P1


Sommaire du dossier :

Différences Hommes-Femmes


Le « politiquement correct» implique que vous êtes nécessairement courageux, naïf ou stupide si vous parlez de différences sexuelles, qu'elles concernent l'intelligence ou tout autre thème.

De nombreuses personnes souhaitent croire que les hommes et les femmes sont égaux non seulement en potentiel, mais aussi en aptitudes. 

Ils affirment que, même s'il existe de petites différences, elles ne devraient pas être étudiées ou expliquées en raison des tensions entre sexes que cela entraîne. « Ne vous y aventurez surtout pas », conseille-t-on aux psychologues.

Discuter des différences entre groupes d'êtres humains, y croire et essayer de les expliquer devient rapidement idéologique.

 Cela semble inévitablement associé avec des idées d'opposition génétique-environnement, ce qui est ensuite relié à des politiques de droite ou de gauche.

 Au cours du siècle passé, il y a eu des périodes pendant lesquelles ont émergé des conceptions fondées sur la « différence» ou sur la « non différence». L'expansion de l'environnementalisme et du féminisme à partir des années 1960 a perpétué l'idée que toute différence observable entre sexes était le résultat d'un processus de socialisation et d'apprentissage. Cependant, depuis les années 1990, le balancier est reparti dans l'autre sens, vers une perspective plus biologique et évolutionniste qui reconnaît et « explique» les différences sexuelles.

Sexe contre genre

Les psychologues ont établi une différence entre l'identité sexuelle (basée sur le sexe biologique), l'identité de genre (fondée sur la conscience du sexe), le rôle sexuel (attentes de la façon dont les personnes d'un sexe devraient se comporter) et le comportement culturellement sexué (comportements qu'une culture prescrit ou proscrit pour tel ou tel sexe).


Les différences au cours de l'existence
Il y a réellement des différences sexuelles reconnues à toutes les étapes de la vie.

Ainsi, dans la petite enfance, les garçons sont plus actifs et passent plus de temps éveillés; les filles sont physiquement plus développées et coordonnées, elles ont une préférence pour la main droite dès l'âge de cinq mois (pas les garçons) ; les filles ont une meilleure audition et vocalisent mieux, elles établissent plus le contact visuel et sont plus intéressées que les garçons par les stimuli sociaux et émotionnels; les garçons sont plus intéressés par les objets et par les systèmes.

Au cours de la période préscolaire, les garçons sont plus intéressés par les jeux de construction, les véhicules et les jeux proches de la bagarre, tandis que les filles préfèrent jouer à la poupée ou faire des activités artistiques et domestiques; elles sont plus sensibles et sédentaires; les garçons manifestent des centres d'intérêt plus restreints que les filles.

Le regroupement par genre (enfants de même sexe jouant en groupe) se manifeste chez les garçons et chez les filles.

Les groupes de garçons sont plus grands et plus marqués par des problèmes de dominance, tandis que les filles jouent plutôt à deux ou trois, partagent plus et sont davantage sensibles à la notion de justice.

Les filles ont un vocabulaire plus étendu, utilisent des constructions linguistiques plus complexes, articulent et lisent mieux.

 Les garçons sont moins communicatifs et utilisent le langage de façon instrumentale (pour obtenir ce qu'ils veulent).

 Les garçons sont, en moyenne, meilleurs en raisonnement mathématique, au lancer de fléchettes, à la rotation d'objets et à la découverte de figures géométriques dans des dessins complexes. Les filles sont meilleures pour se souvenir des objets déplacés, pour se rappeler d'histoires et pour les tâches de précision faisant appel à une bonne coordination motrice.

Les garçons disent généralement que leurs échecs sont dus à un manque d'effort, tandis que les filles les attribuent plus souvent à leur manque d'aptitudes.

Les filles sont plus attentives aux sentiments des autres et sont généralement meilleures pour « lire dans la pensée» d'autrui. Les garçons sont plus affectés par le deuil, la séparation, la dépression maternelle, etc., mais ont tendance à nier la sensation de perte et le chagrin. Bien entendu, il s'agit là de différences basées sur des moyennes, mais qui n'expliquent pas les différences individuelles.


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