Chk

10/30/2011

Il n'est jamais trop tard pour réussir : Partie 2

Le succès


Celui qui dit « trop tard » a commencé par dire « trop tôt ».


Trop tôt pour me lancer dans cette activité, nous verrons cela plus tard. J’ai tout le temps. Je veux vivre ma vie. Je ne veux pas la passer devant une table de travail. Je ne veux pas être un « bosseur ».
Plus tard, beaucoup plus tard, ne pouvant décemment plus dire qu’il est « trop tôt », l’intéressé se met à penser : « trop tard ».

D’une façon générale, je dois me méfier de tous les raisonnements qui font intervenir le mot « trop ». Ce mot est utilisé très volontiers par ceux qui ne veulent pas en faire assez.

C’est trop loin, c’est trop difficile, je suis trop jeune, je suis trop vieux, je suis trop pauvre, je suis trop fatigué…

Qu’est-ce à dire ? TROP par rapport à quoi ? En réalité, cela sous-entend toujours : « trop… par rapport aux efforts que je suis disposé à mettre en oeuvre. ».

Acquérir la mentalité qui mène au succès, c’est en grande partie se refuser les excuses, se refuser toutes les excuses, à commencer par les plus dangereuses, c’est-à-dire celles qui sont en apparence très raisonnables.

Je ne pourrai donc jamais dire : « j’ai échoué, parce que…»

Je devrai dire : « j’ai échoué », « je ne suis que ceci ou cela » en mettant l’accent sur je. Si j’échouais, il s’agirait de mon échec.

C’est donc à moi de redresser la situation, à moi de réussir, à moi, à personne d’autre.

Je ne dois chercher à mon échec d’autres raisons que celles qui ont leur source en moi-même, c’est-à-dire celles que je puis vaincre en modifiant mon propre comportement. Car il n’y en a pas d’autres. La plupart des raisons qui me sont extérieures sont en réalité des excuses.


La fin?


Tout cela étant bien posé et le mot « trop » étant ainsi catalogué parmi les plus suspects de ce monologue intérieur qui se déroule en chacun de nous, il faut bien comprendre que l’excuse « il est trop tard » est la plus dangereuse, la plus nuisible, la plus corrosive de toutes celles qui tendent à justifier l’inaction.

« Trop tard », c’est en effet l’excuse idéale, définitive, l’excuse sans réplique.

On dit parfois de quelqu’un : « c’est un homme fini. »

Il n’est tout à la fois rien de plus triste et de plus inexact.

L’homme fini, c’est l’homme mort ; l’homme vivant, lui, peut toujours commencer, entreprendre. S’il ne le fait pas, c’est qu’il ne le veut pas. Vouloir et faire sont une seule et même chose. Ne pas faire et ne pas vouloir sont une seule et même chose.

Quand la maison n’est pas construite, il faut l’édifier. Quand la maison est détruite, il faut la rebâtir.

Telles sont les lois, les vraies lois de l’activité humaine.

Regardons l’enfant qui joue avec un jeu de construction.
Il vient de construire une bâtisse imposante. La voilà qui s’écroule.


Construire...reconstruire...


Que fait l’enfant ?

Il y a, à cet égard, deux types d’enfants, ou plutôt deux types d’attitudes :

- l’une consiste à se décourager, à jeter au loin ce jeu trop difficile ;
- l’autre, à recommencer tout simplement, sur de nouvelles bases si possible, c’est-à-dire en éliminant l’erreur qui avait causé l’effondrement.

Entre les deux types d’attitudes : une série de variantes, avec pleurs, trépignements, gémissements, obstination dans l’erreur ou même folie de destruction. Mais une chose est certaine : moins l’enfant passera de temps à soupirer, à regretter l’édifice démoli et mieux cela vaudra.

Une seule chose compte réellement : rebâtir ; une seule conduite lui permettra de retrouver sa bâtisse, si possible en mieux : ne pas se décourager, recommencer ! Et une question encore : qu’est-ce qui différencie réellement l’enfant qui se décourage de celui qui construit ?

Rien, sinon le fait que le premier démissionne, alors que le second considère que rien n’est fini.

Le premier incrimine le jeu et l’écarte, le second sent qu’il est seul responsable et en retire l’assurance que lorsqu’il aura fait ce qu’il faudra, le résultat sera satisfaisant.

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