Chk

10/30/2011

Il n'est jamais trop tard pour réussir : Partie 1

Les efforts pour réussir


Il n’est jamais trop tôt pour acquérir la mentalité qui mène au succès. Mais il n’est jamais trop tard non plus.

Il n’est jamais trop tard pour réussir, que ce soit dans l’activité actuelle, ou dans une tout autre activité.

L’âge ne fait rien à l’affaire. Il y a des enfants prodiges, mais il y a aussi des adultes prodiges, et même parfois des vieillards prodiges. L’enfant prodige est un phénomène de la nature. L’homme mûr ou le vieillard prodige sont des phénomènes par leur propre volonté.

Se dire qu’il est trop tard c’est en réalité décider qu’il est trop tard, par paresse, par lassitude. On peut ainsi « prendre sa retraite » à tout âge. Il en est qui la prennent à vingt ans. Parce qu’ils ont échoué à un examen quelconque (souvent sans importance réelle), ils s’estiment voués à des tâches subalternes et prennent le chemin d’une vie médiocre.

Ils abandonnent, au lieu de prendre un nouveau départ, dans la même direction ou, s’il le faut, dans une direction nouvelle.


Trop tôt pour réussir?


Parce qu’ils ont passé la « limite d’âge » pour tel ou tel emploi, tel ou tel concours, ils se comportent comme des êtres finis, alors que tout ne fait que commencer, alors que tout ne fait toujours que commencer, parce que la vie est un éternel recommencement, parce que chaque jour, chaque minute peut être un commencement.

Prendre – mentalement – sa retraite à vingt, trente, quarante ans ou davantage, c’est oublier que tout – presque tout – est encore permis à n’importe quel moment, à celui qui a compris que tout dépend de lui, que tout dépend de sa simple décision d’avoir la bonne mentalité, et de se comporter en conséquence.

Et la bonne mentalité, c’est avant tout : comprendre que rien ne m’arrive que ce que j’ai voulu et que, se fixer un but, c’est vouloir les actes qui mènent à ce but.

Qui veut la fin, veut les moyens. Qui ne veut pas les moyens, tous les moyens, ne veut pas, ne veut pas réellement la fin.

Se trouver au pied d’une montagne et se souhaiter au sommet de cette montagne, ce n’est pas vouloir.
Vouloir, c’est tout simplement commencer à gravir cette montagne. Aucun miracle ne me dispensera d’accomplir les pas nécessaires. Dire qu’ « il est trop tard », cela équivaut à s’asseoir au pied de cette montagne et à rêver du sommet.

Comment peut-il dire qu’il est trop tard celui qui n’a pas fait les pas qui lui auraient montré qu’en mettant tout naïvement un pied devant l’autre, on approche du but, quoi qu’il arrive ! Comment peut-il dire qu’il est trop tard, celui qui a reculé devant l’effort !

A celui qui dit : « il est trop tard », on ne peut que répondre : qu’avez-vous fait qui vous autorise à penser que ce but est hors de votre atteinte ? Qu’avez-vous fait de réel, de suffisant? Etes-vous certain d’avoir donné le meilleur de vous-même?


Se donner les moyens


Etes-vous certain de vous être mobilisé pleinement, entièrement, au service de ce que vous vouliez accomplir ?

N’avez-vous pas, à un moment donné, reculé ? Ne vous êtes-vous pas contenté de petits expédients ? N’avez-vous pas, en réalité, fait autre chose que ce que deviez faire ?

N’avez-vous pas pris votre retraite ? Et maintenant que vous pensez pouvoir « arrêter les frais », pour vous laisser vivre, n’êtes-vous pas en train de perpétuer les erreurs passées, la cause de votre insuccès provisoire?

N’est-ce pas, en réalité, parce que cela vous arrange –parce que cela arrange votre besoin de tranquillité – que vous décidez, plus que vous ne constatez, que tout est fini ?

Il faut se méfier de toute démission de ce genre. Elle est l’indice, l’indice sûr que tout n’a pas été fait dans le passé pour aboutir. Elle est l’indice d’une mentalité négative.

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