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10/30/2011

Il n'est jamais trop tard pour réussir : Partie 3


Sommaire du dossier

Ce n’est pas, comme on le croit souvent à tort, une question de caractère.


C’est une question d’optique, de mentalité.

Les deux enfants ont les moyens de réussir. Le premier réussira lorsqu’il aura compris, lui aussi, que cela dépend de lui et de lui seul. Ce n’est pas en incriminant son mauvais caractère que ses parents le corrigeront, c’est en lui expliquant clairement et calmement pourquoi (c’est-à-dire à la suite de quelles fautes de sa part) sa construction s’est écroulée.


Echec


De même, tout être, à tout âge, a les moyens de réussir ou de surmonter un échec.

Il lui suffit, pour se mettre dans la bonne direction, de comprendre, une fois pour toutes, que tout dépend de lui… Et non du jeu qu’il a – ou croit avoir – à sa disposition.




Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette idée est, non pas déprimante, mais réconfortante, encourageante. Ce qui serait déprimant autant qu’inexact, ce serait de penser que le succès dépend de facteurs qui me sont extérieurs. Certes, j’y puiserais une excuse (et c’est bien pourquoi je dois me méfier d’une telle idée), mais comment pourrais-je compter sur la réussite dans de telles conditions ? Au contraire, si la question « pourquoi ai-je échoué ? » implique pour moi celle, plus exacte : « quelles fautes ai-je commises ? », je puis en déduire qu’il me suffit de ne pas renouveler ces fautes pour éviter un nouvel échec.

« Je réussirai », cela veut dire avant tout, « j’ai compris que c’est à moi, à ma conduite que sera due ma réussite, et à rien d’autre. »

Je réussirai donc sans aucun doute, puisque cela dépend de moi.

Je réussirai, puisque je veux réussir. Quelle idée réconfortante ! Rien, absolument rien, ne peut s’opposer à ma réussite, si ce n’est moi. Je suis seul capable d’empêcher mon succès. Je suis le seul à pouvoir démissionner.

L’échec contient une leçon qui, à elle seule, me permet de recommencer, en me montrant ce qu’il faut éviter à l’avenir.

Une leçon qui me promet le succès, pour la prochaine fois ! Et je démissionnerais, je déciderais qu’il est trop tard, que tout est fini ? Allons donc ! Cela m’arrangerait, certes, sur le moment. Cela me permettrait de me reposer en maudissant le sort. Mais quels réveils difficiles je me préparerais ainsi.




Vous pensez avoir tout perdu



Même celui qui a tout perdu ne doit pas se décourager, ne doit à aucun prix se décourager.

 Il peut se le permettre moins que quiconque. Nul plus que l’homme ruiné n’a besoin de relancer une activité. Et ce serait précisément lui qui abandonnerait, sous prétexte qu’il est ruiné, alors que ce prétexte devrait être pour lui la plus impérieuse des raisons de recommencer?

Car je puis toujours commencer, je puis toujours recommencer. Ce qui fut hier ne me lie pas plus aujourd’hui que cela n’existait avant-hier. Ce qui compte, c’est le présent, le seul présent.

Aujourd’hui, il m’est possible de changer d’existence.

Il m’est possible de tirer un trait sur tout ce qui a été, sur tout ce qui cherche, par la force de l’habitude, à se perpétuer. Je suis un être nouveau, dès que je le veux, aussi pleinement que je le veux.

Je puis, à tout moment, changer de direction. Il ne manque pas d’exemples de personnes qui ont fait leur carrière définitive – celle qui leur valut le plus de considération – à un âge avancé. Les exemples de seconde carrière après la cinquantaine, voire après la retraite, sont fréquents.


Changer de voie


Certes, pour certaines personnes qui ont fait peau neuve, une circonstance spéciale (la guerre, la crise) a souvent été nécessaire pour les amener à changer d’orientation et à prendre ainsi la voie du succès.

Mais qu’est-ce que cela prouve, sinon la réalité de l’axiome « il n’est jamais trop tard » ? Puisqu’il est patent qu’en période de crise, je puis rompre avec toutes mes habitudes et prendre un nouveau départ, il est non moins évident que la même faculté m’est offerte à tout moment, même en période normale.

 L’essentiel est que je ne me contente pas trop facilement – c’est-à-dire trop paresseusement – de ce que j’ai réalisé jusqu’à présent, mais que je dresse un bilan implacable.

Pour faire ce bilan, il me faut déterminer aussi objectivement que possible ce que je veux être et ce que je veux avoir.


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