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10/14/2011

La schizophrénie : Partie 2



La schizophrénie

Il n'y a pas aujourd'hui encore d'accord complet

Il n'y a pas aujourd'hui encore d'accord complet sur les sous-types de « déficits » précis de fonctionnement, bien qu'ils s'intègrent généralement dans quatre catégories: déficits cognitifs, perceptifs, moteurs et émotionnels. Les scientifiques  continuent à chercher la source des zones de « vulnérabilité » qui conduisent certaines personnes à développer une schizophrénie. Il y a des études génétiques de plus en plus complexes, d'autres s'intéressent particulièrement aux complications de la grossesse et à des expériences traumatiques dans l'enfance, d'autres encore portent sur le fonctionnement cérébral ou encore sur les influences familiales et culturelles.


Les chercheurs, les médecins et le grand public ont tendance à croire en différentes approches qui décrivent la cause et le remède de la schizophrénie. Ces approches se divisent essentiellement en deux: d'une part, es modèles biologiques, qui mettent l'accent sur les causes génétiques, biochimiques ou de la structure cérébrale; d'autre part, les modèles socio psychologiques, qui se focalisent sur les problèmes de communication et Iles sanctions dans l'enfance. Les avancées en génétique comportementale et en neurologie ont suscité un intérêt accru pour l'approche biologique des causes et des remèdes.


Le modèle médical

Selon ce modèle, les schizophrènes, le plus souvent considérés comme des « patients », vivent dans des « hôpitaux» et sont « diagnostiqués» ;

on établit un « pronostic» à leur sujet et ils sont « traités ». Le modèle médical considère te dysfonctionnement mental essentiellement comme une conséquence de changements physiques et chimiques, prioritairement dans le cerveau. Les études sur les jumeaux et sur les enfants adoptés ont convaincu la plupart des chercheurs qu'un facteur génétique est impliqué. D'autres chercheurs se sont concentrés sur la biochimie cérébrale. Certains proposent une hypothèse de l'existence d'anomalies cérébrales chez les schizophrènes, peut-être causées par un virus. Le traitement consiste essentiellement en procédures médicales et parfois chirurgicales, mais surtout en l'usage de neuroieptiques (antipsychotiques).


Le modèle moral-comportemental

Selon ce modèle, les schizophrènes souffriraient de leur comportement « immoral» ou problématique.

De nombreux comportements des schizophrènes transgressent les principes moraux ou légaux, et ceci est la clé de la compréhension et du soin apporté à ce trouble. Le traitement est de loin l'aspect le plus important du modèle moral-comportemental, qui est rarement présent dans les pays développés de nos jours. Que le comportement soit perçu comme fautif, irresponsable, simplement inadapté ou socialement déviant, l'élément crucial est de le modifier afin de le rendre socialement acceptable. Les méthodes utilisées vont des simples exhortations morales à des techniques comportementales complexes, telles que 1'« économie des jetons » (token economy), forme de modification et de contrôle verbal du comportement et de formation aux compétences sociales.


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