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10/13/2011

Le stress : Partie 2

Souffir du stress


Les exigences et le contrôle

Divers modèles ou théories essaient de décrire et de comprendre le stress. La plus simple est la théorie de l'exigence-contrôle, qui s'intéresse aux exigences psychologiques et physiques exprimées envers la personne pour qu'elle se comporte d'une manière particulière, et sur la marge de contrôle ou de décision qu'elle conserve. Les pires situations sont celles à forte exigence et à faible contrôle. Une autre manière de décrire cela est d'utiliser les mots « défi » et  « soutien ».


Trois composantes

Tout d'abord, le stress dépend de l'individu, surtout de sa personnalité, de ses aptitudes et de sa biographie;

deuxièmement, des caractéristiques de l'environnement (travail, famille, organisation), habituellement, mais pas toujours, considéré en termes d'environnement professionnel ;

troisièmement, il dépend de la façon dont la personne et les gens qui l'entourent perçoivent et définissent le stress et les pressions, mais plus encore de la façon dont ils essaient d'y faire face.


Challenge et soutien au travail

Le stress au travail



Beaucoup de soutien, peu de challenge

Les individus dans cette situation ont la chance d'avoir un bon soutien technique et social, mais le fait qu'ils soient sous-stimulés a probablement pour effet qu'ils ne sont pas aussi performants qu'ils pourraient l'être. Ils peuvent être stressés par l'ennui et la monotonie.

Beaucoup de soutien et de challenge

Ce mélange conduit à tirer le meilleur des individus, car ils sont stimulés par leurs supérieurs, par leurs collaborateurs, par les actionnaires et par les consommateurs, pour travailler efficacement, tout en bénéficiant d'un soutien approprié pour réussir.

Peu de soutien, beaucoup de challenge

Cette situation fâcheuse mais très fréquente est une source majeure de stress pour tout manager, car il ou elle est incité à travailler dur en permanence, mais ne reçoit qu'un soutien minimal, que ce soit sur le plan émotionnel, informationnel (feed-back) ou matériel.

Peu de soutien, peu de challenge

Dans certaines situations professionnelles, les gens mènent une vie tranquille et dépourvue de stress car ils ne sont ni stimulés ni soutenus, ce qui a généralement pour conséquence que ni eux ni leur organisation n'en tire profit.



L'individu

Entre les individus




Il y a tout d'abord les anxieux : des personnes avec une « affectivité négative », un mélange d'anxiété, d'irritabilité, de névrosisme et de dévalorisation de soi, qui ont tendance à être moins productives, moins satisfaites au travail et à faire preuve d'absentéisme.

Il y a ensuite les fatalistes: les personnes qui croient que les événements de leur existence résultent de leur propre comportement et/ou de leur aptitude, personnalité ou effort, sont moins stressées que celles qui croient que les événements sont le produit de la chance, du hasard, de Dieu, de personnages puissants ou encore de forces qu'elles ne peuvent contrôler.

Troisièmement, il y a les personnes qui ont un esprit de compétition et un fort sentiment d'urgence par rapport au temps. Elles désirent intensément réussir, rivalisent avec les autres, ont un besoin permanent de reconnaissance, s'engagent continuellement dans des activités caractérisées par des échéances à respecter, ont tendance à accélérer leurs fonctions mentales et physiques et à être constamment sur leurs gardes.

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