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10/14/2011

Les comportements anormaux : partie 4


Sommaire du dossier :

Conception de l'anormalité


« Elle dit toujours qu’elle n'aime pas ce qui est anormal, car c'est trop évident. Elle dit que ce qui est normal est simplement beaucoup plus compliqué et intéressant.» G. Stein, 1935

Les problèmes liés au concept d'anormalité

Les problèmes avec toute définition de l'anormalité sont évidents.

Tout d'abord, une personne en bonne santé dans une société en mauvaise santé est souvent qualifiée d'anormale.

 L'histoire est pleine d'exemples de sociétés intolérantes envers ceux qui n'obéissent pas aux stricts critères de ce qu'elles considèrent comme des croyances et des comportements acceptables.

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Deuxièmement, les experts eux-mêmes ne peuvent se mettre d'accord de façon ferme, consensuelle et définitive sur la catégorisation du normal et de l'anormal.

Même lorsque de multiples critères d'anormalité sont précisés, un désaccord fondamental persiste pour savoir si une personne est considérée comme anormale de façon irrévocable, et quelle que soit la situation.

Troisièmement, il faut aussi considérer la différence entre la position d'acteur et celle d'observateur: qui doit opérer l'évaluation ?

Les acteurs s'estiment rarement anormaux : la plupart d'entre nous avons une conception raisonnablement positive de nous-mêmes et nous pensons posséder une grande quantité d'informations (un savoir) dont les autres ne peuvent disposer. Il y a cependant des pièges et des risques bien connus de l'auto-évaluation. Il peut paraître plus facile d'être observateur et de qualifier les autres d'anormaux, surtout ceux qui sont différents de nous ou qui nous menacent.


Auto-diagnostic (ou auto-évaluation)


Auto critique

Un objectif majeur de l'accompagnement thérapeutique (comme la méthode dite du counseling) , de la formation et de la thérapie est d'aider les individus à devenir plus conscients d'eux-mêmes.

Certaines personnes souffrant de troubles psychiques et des personnes supposées normales ont peu conscience de leurs problèmes.

Elles semblent s'illusionner sur elles-mêmes. Par ailleurs, certains étudiants en psychopathologie disent qu'ils reconnaissent avoir tel ou tel trouble mental lorsqu'ils 'lisent des manuels. Ceci vient du fait que beaucoup d'entre nous avons un sentiment surévalué du caractère unique de nos pensées ou de nos comportements privés, particulièrement ceux que nous pensons désapprouvés ou « interdits ». Nous cachons tous certains aspects de nous-mêmes et nous pouvons découvrir soudain qu'ils sont présentés dans des manuels qui établissent la liste de comportements désignés comme anormaux.


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