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11/01/2011

Mon plan, Etre et Avoir: 3

Sommaire du dossier

En général, je distinguerai sans peine la rêverie du réalisable

Qu’en cas de difficulté sur ce point, je me souvienne simplement de ceci : est du domaine du rêve et doit être écarté de mon plan, tout ce en vue de quoi je ne suis pas disposé à engager immédiatement une action concrète.

Objectif


Penser que j’aimerais être ceci ou cela n’a aucun sens

C’est du rêve. N’a de sens que l’objectif dont je puis penser :
« je serai ceci », parce que je sais que, dès demain, je commencerai, d’une manière ou d’une autre, à travailler à sa réalisation.

Lorsque je sens que je ne puis rien entreprendre de concret, aussi peu que ce soit, en vue de cette réalisation, je sais qu’il ne s’agit que d’un rêve et qu’il faut passer outre, c’est-à dire passer au réel.

 En d’autres termes, il y a rêve chaque fois que je ne suis pas disposé réellement à m’insérer le plus tôt possible (et en me fixant une date, la plus rapprochée possible) dans le processus de la réalisation, c’est-à-dire chaque fois que je sens que je ne veux pas réellement prendre le chemin de la mise en pratique.

Au fond de moi-même, je ne suis jamais dupe de ce que je ne veux pas réellement, de ce que je ne veux qu’à moitié, de ce que je ne fais que souhaiter, attendant que sa réalisation vienne du hasard ou d’on ne sait quelle rencontre fortuite, d’on ne sait quelle influence bénéfique. Au fond de moi-même, donc, je ne suis pas dupe de mes rêves et il est bon qu’il en soit ainsi car cela me permet d’en faire table rase.

Ecarter impitoyablement tout ce qui n’est que rêve est une œuvre de salubrité absolument indispensable.


Rêver


Le rêve est l’ennemi de la réalité

Et s’il permet à certains de supporter, en apparence, le quotidien, il leur bouche par ailleurs l’avenir possible qui, par ses développements ultérieurs, est parfois bien plus heureux que l’avenir rêvé.

Le fait d’écarter tout ce qui est rêve oriente la pensée vers ce qui est réalisable, c’est-à-dire vers ce que l’on veut réellement réaliser et permet d’élaborer un plan constructif. « J’aimerais être peintre, mais je ne sais pas dessiner » est une phrase absurde.

Elle n’a de sens que sous la forme suivante : « je veux être peintre. Je vais apprendre le dessin ». Sinon, il s’agit d’un rêve. L’exemple paraît burlesque, mais il est bon de s’en souvenir.

Tous les rêves dans lesquels le terme « j’aimerais » ne peut être remplacé par un « je veux », assorti de son obligatoire conséquence (« j’apprendrai », « je ferai ») sont à bannir du programme. Et il n’est pas inutile que je les énumère, mes rêves condamnés, sur une feuille de papier, pour aider au dégagement.


Je mettrai, en tout cas, par écrit, le plan détaillé de ce que je veux réaliser

De plus, ce plan doit être profondément gravé dans ma tête, afin qu’il inspire, en toutes circonstances, mes actions quelles qu’elles soient.


Profondeur


 Je le relirai donc à intervalles très rapprochés. Ce plan, qui ne comporte que des choses réalisables, je dois le voir, comme s’il était réalisé. Je puis le voir réalisé, puisque, les rêves étant éliminés, il ne comporte que des choses que je réaliserai, que je suis certain de réaliser. (Je suis certain de les réaliser, parce que je n’ai retenu que celles pour lesquelles je suis décidé à m’imposer une action concrète et immédiate ou en vue de laquelle, en tout cas, je me suis fixé des dates).

Et, à son tour, le fait de voir ce plan comme réalisé constitue un élément puissant en vue de sa réalisation. Le plan ainsi vu impose de lui-même sa réalisation. Il a tendance – c’est à peine exagéré de le dire – à travailler à sa propre réalisation, tellement il sera présent derrière tous mes actes.

Il est des moments pour faire un plan


Le bon moment


Si je n’y réussis pas du premier coup, je ne me découragerai pas. Il est des moments privilégiés, des moments qui marquent une étape (une nouvelle année qui commence, un retour de vacances, un départ en vacances, un repos de quelques jours, une fin d’examen…).

Je puis donc m’y prendre à plusieurs fois et je puis, en tout cas, profiter d’un tel moment privilégié, pour faire le point, revoir mon plan, le corriger, l’améliorer, le rendre plus
réaliste. L’essentiel est que je sois persuadé de la nécessité d’avoir un plan complet, précis, détaillé et de l’avoir, ce plan, toujours présent à l’esprit. L’essentiel est d’en faire quelque chose de concret, de vivant.

Tout cela ne doit pas être une rêverie stérile, mais un but à réaliser. Il ne doit y figurer que du réalisable, c’est-à-dire rien d’autre que ce que je suis fermement décidé à obtenir. Le film mental doit se baser sur du réel et ne jamais perdre le contact du réel.



Etre et avoir

Je me pose la question de l’être, en correspondance avec celle de l’avoir

J’insère la situation qui m’intéresserait – ou les activités qui n’intéresseraient – dans mon film mental.

Il s’agira d’harmoniser l’avoir et l’être, c’est-à-dire de voir si le niveau de vie que j’ambitionne est compatible avec telle ou telle activité. Sinon, l’un des deux (avoir ou être) devra céder le pas.

Ce qu’il ne faut en tout cas jamais perdre de vue, c’est que, comme déjà exposé dans cet ouvrage, ma situation, mon activité professionnelle, quel que soit le domaine dans lequel elle s’exercera, sera – sous peine d’échec – celle de la plus grande utilité possible (au sens le plus large, le plus élevé du terme). Elle sera, de ce fait même, celle de ma plus grande valeur humaine.

Voir la synthèse du chapitre : Mon plan, Etre et Avoir / Synthèse



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