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10/13/2011

Tout ce qu'il faut savoir sur le QI

Tout ce qu'il faut savoir sur le QI

Le QI dans notre vie
« Un test d'intelligence montre parfois à un homme à quel point il aurait été intelligent s'il ne l'avait pas passé. » L. Peter, 1968


Certaines personnes sont considérées comme astucieuses, intelligentes, capables, vives d'esprit; d'autres comme ternes, ennuyeuses, stupides ou lentes. 

Les premières ont tendance à être analytiques et logiques: elles apprennent rapidement, se souviennent bien des choses et peuvent expliquer des sujets complexes. Les secondes sont à l'opposé. Les gens intelligents ont tendance à mieux réussir à l'école et au travail.


Quelques conceptions populaires

 Nombreux sont ceux qui sont sceptiques au sujet de l'utilisation de tests d'intelligence. Mais ont-ils raison? 

On pense que la personne intelligente sait bien résoudre les problèmes, raisonner clairement, penser logiquement et disposer de nombreuses connaissances, mais est aussi capable d’équilibrer les informations et de montrer de l’intelligence dans des contextes concrets ou scolaires.

L’individu moyen a tendance à minimiser les aptitudes analytiques, valorisant plutôt les manières peu conventionnelles de penser et d'agir. Par ailleurs, le sens esthétique, l'imagination, la curiosité et l'intuition entrent dans les théories populaires de l'intelligence, mais la plupart de ces éléments se situent au-delà de ce que mesurent les tests habituels de créativité.



La signification du QI



Qu'est-ce que le QI?



Sir Francis Galton a été le premier partisan des tests d'intelligence. Il semble avoir cru que l'intelligence était une aptitude unique générale, largement héritée, et qu'elle pouvait le mieux être mesurée en termes de vitesse de résolution de problèmes et d'autres processus mentaux proches. Bien que les experts ne s'accordent pas sur une définition exacte de l'intelligence, certains thèmes communs ressortent de leurs définitions: l'intelligence est l'aptitude à apprendre de l'expérience et à s'adapter à l’environnement.

De nombreuses études ont montré que les hommes donnent des auto-estimations de leur intelligence plus élevées que les femmes (aptitude cognitive), surtout en ce qui concerne les formes d'intelligence spatiale et mathématique, mais que c'est le contraire en ce qui concerne l'intelligence émotionnelle.  Cependant, les individus ne sont globalement pas très efficaces pour estimer leur véritable score, certains individus faisant plutôt preuve d'humilité, en sous-estimant leur capacité réelle, d'autres montrant plutôt une prétention excessive, en surestimant leur score.


L'histoire des tests de mesure de l'intelligence


Evolutions des tests de QI

En 1904, le ministre français de l'Éducation demande au psychologue Alfred Binet de mettre au point une méthode pour identifier les enfants qui auraient des difficultés à suivre les cours. Binet a élaboré un test destiné à mesurer l'aptitude d'une personne à raisonner. Il a créé des items de test en identifiant des questions auxquelles pouvaient répondre des enfants moyens de différents âges.


On posait d'abord à l'enfant des questions d'un niveau légèrement inférieur à son âge, puis des questions de difficulté croissante. Le test était arrêté lorsque l'enfant échouait à répondre à toutes les questions d'un niveau d'âge. Le test de Binet évaluait ainsi le niveau d'intelligence d'un enfant: l'enfant répondait correctement à toutes les questions d'un certain niveau, puis on ajoutait deux mois pour chaque réponse supplémentaire du niveau juste au-dessus. Ainsi, un enfant qui avait répondu correctement à toutes les questions du niveau de neuf ans et à trois questions du niveau supérieur était considéré comme ayant un âge mental de 9 ans et 6 mois.


 Le test de Binet a été introduit aux États-Unis par Lewis Terman. Au lieu de calculer l'âge mental comme l'avait fait Binet, Terman a utilisé une mesure appelée le quotient intellectuel (QI), qui s'obtenait en divisant l'âge mental par l'âge chronologique, puis en multipliant le résultat par 100. Ainsi, un enfant de huit ans ayant un âge mental de dix ans a un QI de 125 (10 divisé par 8 égale 1,25 ; 1,25 multiplié par 100 égale 125).

Cette manière de calculer le QI a été utilisée jusque vers 1960, moment où elle a été remplacée par une mesure appelée le QI de déviation, calculé en comparant le score d'une personne avec la répartition des scores obtenus par la population générale. Ceci montre où se situe une personne, comparativement aux autres du même âge et groupe (ethnique, religieux, national). Ainsi, avec le QI, nous savons que 66 % de la population se situe entre 85 et 115 et 97%) se situe entre 70 et 130. Il y a très peu de doués (au-dessus de 130) et de retardés (en dessous de 70). Les études montrent que la plupart des cadres ont un score supérieur à 120 tandis que la plupart des ouvriers non qualifiés ont un score situé entre 90 et 110.



Un résumé de ce que les psychologues pensent de l'intelligence

La publication d'un livre très polémique sur l'intelligence (The Bell Curve, de Richard J. Herrnstein et Charles Murray)  bien que n'étant pas nécessairement bien informé a conduit plus de cinquante experts dans le monde à formuler ce qu'ils estiment être une déclaration claire de ce que les psychologues pensent de l'intelligence.


Importance pratique 

• Le QI est fortement lié à de multiples résultats éducatifs, professionnels, économiques et sociaux et est très élevé dans certains domaines de la vie (éducation, entraînement militaire), modéré dans d'autres (compétence sociale) et modeste dans d'autres (respect de la loi).

• Quel que soit ce que mesurent les tests de QI, cela est de grande importance pratique et sociale.

• Un QI élevé est un avantage dans l'existence car pratiquement toutes les activités nécessitent du raisonnement et de la décision. Rien ne conduit automatiquement à l'échec dans la vie, mais les chances de succès dans notre société sont plus importantes avec un QI plus élevé.

• Plus une personne a un QI élevé, plus son travail est complexe (original, changeant, imprévisible ou à multiples les facettes).

• supérieur à 120 tandis que la plupart des ouvriers non qualifiés ont un score situé entre 90 et 110.

• Un résumé de ce que les psychologues pensent de l'intelligence La publication d'un livre très polémique sur l'intelligence (The Bell Curve, de Richard J. Herrnstein et Charles Murray) -bien que n'étant pas nécessairement bien informé -a conduit plus de cinquante experts dans le monde à formuler ce qu'ils estiment être une déclaration claire de ce que les psychologues pensent de l'intelligence.


La signification et la mesure de l'intelligence

Mesurer l'intelligence


• L'intelligence est une aptitude mentale générale qui implique la capacité à raisonner, planifier, résoudre des problèmes, penser de manière abstraite, comprendre des idées complexes, apprendre rapidement et apprendre à partir de l'expérience.

• La répartition des individus le long d'un continuum de QI, depuis bas jusqu'à élevé, peut être illustrée correctement par la courbe en cloche (appelée aussi courbe de Gauss).

Les processus mentaux sous-tendant l'intelligence sont encore mal connus.


Les implications pour la politique sociale

Les résultats des recherches ne dictent ni n'excluent une politique sociale particulière.

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