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12/06/2011

Bien distinguer les bons des mauvais

 
 
Institutions


Alors que l’on s’est donné beaucoup de mal pour établir une classification de ce que l’on appelle les pathologies psychologiques (classification de l’ICD - International Classification of Diseases - ou du DSM américain - Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder), on a fait très peu pour examiner, enregistrer et mesurer la bonne santé et le bien-être. Bien que l’OMS - l’Organisation mondiale de la santé - ait défini en 1946 la santé comme

« un état de complet bien-être physique, mental, social et non pas seulement dépourvu de maladie ou d’infirmité », cette définition ne nous en dit pas beaucoup sur les moyens qui permettent d’atteindre cet idéal.
Il y a plusieurs années, Averil travaillant au sein du NHS - National Health Service - a été de plus en plus convaincue qu’il valait beaucoup mieux, d’un point de vue à la fois humain et économique, faire de la prévention qu’attendre que les personnes perdent pied pour leur apporter une aide - par conséquent inadéquate - si l’on voulait avoir la garantie d’un traitement efficace et approprié. Elle a donc appliqué au monde du travail les techniques qui avaient fait leurs preuves en psychologie classique.

Or, bien que l’efficacité de ces techniques soit évidente auprès d’une population en état de souffrance psychique, celle-ci n’était pas prouvée pour des gens dits « normaux » ! Avec la psychologie positive, les choses ont commencé à changer. Martin Seligman et Christopher Peterson (professeur de psychologie à l’université du Colorado) ont dressé une remarquable classification de ce qu’ils ont appelé les forces et les vertus dans un ouvrage intitulé Classification of Strengths.

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