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12/07/2011

Contribuer au bien-être social

La société




Comment accéder à une société positive avec tous les avantages qu’elle apporte à l’individu et à la communauté dans son ensemble ?

 Pourquoi des sociétés sont-elles florissantes tandis que d’autres végètent ? Si chacun opère des changements radicaux tant dans son mode de vie que dans ses relations à autrui, cela peut modifier la société dans un sens positif et avoir une influence sur les gouvernements et les institutions.

Instances tocates

On s’épanouit lorsqu’on a le sentiment de maîtriser les divers aspects de sa vie.

Or, à tort ou à raison, peu de personnes ont ce sentiment. Elles n’ont pas l’impression d’avoir leur mot à dire sur les questions qui touchent à leur vécu : le logement, la sécurité, la communauté à laquelle elles appartiennent. Elles manquent de confiance ou d’optimisme pour se décider à transformer le monde qui les entoure, ce qui leur ôte toute chance de prendre plaisir à vivre. Le sentiment d’appartenance à une communauté est de toute évidence important dans la recherche du bonheur, de la résilience et du bien-être.

Lord Layard, du Centre for Economie Performance, a mené une enquête auprès de plusieurs instances locales ; il est apparu que lorsqu’on permet aux individus de jouer un rôle actif au sein de leur groupe social dans un but de transformation, chacun y trouve son compte. Il faut pour cela :
donner aux résidents la possibilité de prendre des décisions concernant leur quartier ;
encourager les contacts réguliers entre voisins ;établir une relation de confiance permettant aux gens de mieux maîtriser la vie de leur quartier.

Il y a quelque temps, les deux célèbres décorateurs britanniques de la télévision, Colin et Justin, sont allés en reportage dans une cité sensible de Glasgow. Au cours de l’émission, ils ont parlé, écouté, traité avec égards les habitants, tout en les encourageant à se prendre en charge et à agir au lieu de se plaindre et attendre passivement. Ils ont organisé des roulements de nettoyage des décombres, où tout le monde s’est bien amusé, et un concours de décoration de balcons où les participants se sont montrés très créatifs. Par-dessus tout, ils les ont aidés à se rendre compte du fait qu’ils pouvaient vraiment réaliser quelque chose par eux-mêmes.



D’accord, les caméras tournaient, et vous pouvez sourire en vous disant : cette peccadille n’aura pas changé grand-chose, même provisoirement. Bon, mais que pouvez-vous faire, vous, pour changer votre environnement ?

Pensez à ce que vous pourriez imaginer pour que votre lieu de vie soit plus agréable et plus convivial, par exemple un lieu pour que les jeunes puissent se rencontrer.

Demandez-vous :

  • ce qui peut rendre votre quartier plus attrayant ou amical ;
  • à combien de personnes vous parlez dans votre rue
  • quels petits pas vous pourriez faire pour qu’elle devienne un lieu où il fait bon vivre, par exemple, en disant toujours bonjour aux personnes que vous rencontrez ou en ramassant les saletés.

L’ouvrage de Malcolm Gladwell, The Tipping Point, montre que parfois ce sont de tout petits pas qui donnent naissance à de grands changements.

Cela commence avec vous

Essayez de participer à la vie de votre quartier, de votre village ou de votre ville :

faites partie des associations de quartier ; iintervenez à la fête des voisins ; participez au concours de la ville fleurie ; essayez d’être un élu local ;
participez à l’aide aux devoirs ; faites partie de l’association des parents d’élèves ;


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