Chk

10/30/2011

Avoir de grands projets : P2

Il ne faut pas avoir peur de l’ambition

Il faut avoir peur de la modestie.


Avoir de l'ambition


L’ambition est énergie, est source d’énergie.

Je ne suis pas ambitieux parce que j’ai de l’énergie ; j’ai de l’énergie parce que je suis ambitieux. C’est mon but qui crée l’énergie qu’il me faut pour l’atteindre. Je suis propulsé dans la direction que je me suis fixée.
Que celui qui ne sent pas cette attraction, cette force qui prend un être sous les bras et lui permet d’accomplir légèrement, dans l’enthousiasme, des choses réputées difficiles, se dise bien qu’il n’a pas fixé le but qui lui convient.
Qu’il se dise qu’un grand but n’est pas source de difficultés, contrairement à ce que pensent ceux qui restent modestes par crainte de ce à quoi les engageraient des vues plus ambitieuses.

Qu’il se dise, au contraire, qu’un grand but clarifie tout, facilite tout, oui, qu’en un mot, il est plus facile (au vrai sens du terme) d’accomplir quelque chose de grand que de mener une petite existence tranquille, sans histoires, sans éclat. Plus facile, parce que, répétons-le, je suis poussé en avant lorsque je veux aller loin, alors qu’au contraire, je parcours avec ennui et fatigue le petit chemin de la routine.




Avoir un grand but

Avoir un grand but, cela ne signifie pas, en général, qu’il faut faire des choses extraordinaires, c’est le plus souvent décider qu’on fera extraordinairement bien des choses ordinaires. Décider qu’on sera un grand médecin, un grand avocat, un as de la vente…c’est, en dernière analyse, cela.

Vouloir réaliser de grandes choses

Vouloir réaliser de grandes choses, c’est en réalité, c’est avant tout : vouloir être d’une grande utilité (au sens le plus large, le plus élevé).


Toujours plus haut



Non seulement parce qu’en fait, la valeur d’un homme est fonction de son utilité, mais également et surtout parce que le but n’est générateur d’enthousiasme et donc d’énergie que lorsqu’il est celui de la plus grande utilité.

Ceux qui réussissent le mieux, le plus facilement, le plus rapidement, sont ceux qui ont en vue d’être le plus utile possible au plus grand nombre de personnes possibles. Les enthousiastes, ce sont eux. Les éternellement jeunes, ce sont eux. Ils se jouent des difficultés, parce qu’ils ne sentent plus les difficultés.

Ils sont portés par leur but. Ce but que l’on pourrait considérer comme une contrainte, un devoir, une obligation, le voilà qui devient tout le contraire : un extraordinaire moteur qui aide à accomplir les tâches les plus difficiles.

Tout se passe comme si, en me fixant le but de la plus grande utilité, j’avais déclenché une dynamique de nature à décupler mes possibilités.

Tout se passe comme si cette dynamique était une force d’une puissance irrésistible, parce qu’elle ne met pas un instant en doute le fait que mon but puisse être atteint, sera atteint.


Volonté et ténacité


Cette dynamique ne se met pas au service de ceux dont le but, même grand, n’est établi qu’en fonction de leur petite personne, de leurs commodités personnelles, de leur besoin égoïste de glorification.

Tout se passe comme s’ils savaient, ceux-là, dans le tréfonds de leur être, que ce MOI n’est pas un but réellement grand, un but suffisant, un but qui les dépasse.

Et comme si, sachant cela, ils n’arrivaient pas à prendre suffisamment au sérieux un but aussi limité, un but aussi égoïste.

Ils sont, ceux-là, les « ambitieux » au mauvais sens du terme. Leur but n’étant qu’eux-mêmes, n’étant qu’une émanation d’eux-mêmes, ne peut pas, ne pourra jamais être une force extérieure à eux-mêmes ; il ne pourra, ni les porter, ni travailler à sa propre réalisation… Et ils seront amenés, par là même, à utiliser tous les moyens, c’est-à-dire même les plus mauvais, pour « arriver », c’est-à-dire pour travailler souvent à leur propre destruction.

Ma valeur et ma réussite seront fonction de l’utilité de mon but, de mon utilité, de ce que je veux faire d’utile, de ce que je veux être d’utile pour le plus grand nombre possible de personnes.

Il s’agit de décider que ce que je ferai, je le ferai dans le sens de la plus grande utilité, en ayant en vue d’être le plus utile possible et donc le plus efficace possible. Il s’agit de vouloir qu’une foule de gens ait à se louer de mes services. Il s’agit de penser à ces gens et à leur satisfaction. Il s’agit de me dépasser en m’intéressant à eux.



Trouver sa voie


Il est donc moins important de tirer des plans savants que d’acquérir cette mentalité, la seule qui mène au succès

Bien sûr, je dois savoir dans quel domaine je préfèrerais réaliser de grandes choses.

Mais je ne dois pas me cramponner à ce domaine si je me rends compte qu’il n’est pas viable.

Il se peut en effet que ma vanité m’ait orienté vers un domaine qui passe pour brillant, mais qui est plein d’embûches ou par trop encombré. Je puis y réussir peu ou prou si j’ai du talent, de la persévérance et surtout, du temps, mais pourquoi m’y cramponner si je constate que je risque de perdre des années précieuses, de méconnaître les opportunités qui s’offrent dans d’autres domaines.

Les domaines d’activité ne manquent pas et la plupart d’entre nous ont des aptitudes diversifiées.

Mon but doit être le plus grand, car mon but est ma limite. Et c’est moi, moi seul qui fixe cette limite. Quelle consolation, mais aussi quelle responsabilité !

Aussi sur le net:

Il n'est jamais trop tard pour réussir : Partie 1

Les efforts pour réussir


Il n’est jamais trop tôt pour acquérir la mentalité qui mène au succès. Mais il n’est jamais trop tard non plus.

Il n’est jamais trop tard pour réussir, que ce soit dans l’activité actuelle, ou dans une tout autre activité.

L’âge ne fait rien à l’affaire. Il y a des enfants prodiges, mais il y a aussi des adultes prodiges, et même parfois des vieillards prodiges. L’enfant prodige est un phénomène de la nature. L’homme mûr ou le vieillard prodige sont des phénomènes par leur propre volonté.

Se dire qu’il est trop tard c’est en réalité décider qu’il est trop tard, par paresse, par lassitude. On peut ainsi « prendre sa retraite » à tout âge. Il en est qui la prennent à vingt ans. Parce qu’ils ont échoué à un examen quelconque (souvent sans importance réelle), ils s’estiment voués à des tâches subalternes et prennent le chemin d’une vie médiocre.

Ils abandonnent, au lieu de prendre un nouveau départ, dans la même direction ou, s’il le faut, dans une direction nouvelle.


Trop tôt pour réussir?


Parce qu’ils ont passé la « limite d’âge » pour tel ou tel emploi, tel ou tel concours, ils se comportent comme des êtres finis, alors que tout ne fait que commencer, alors que tout ne fait toujours que commencer, parce que la vie est un éternel recommencement, parce que chaque jour, chaque minute peut être un commencement.

Prendre – mentalement – sa retraite à vingt, trente, quarante ans ou davantage, c’est oublier que tout – presque tout – est encore permis à n’importe quel moment, à celui qui a compris que tout dépend de lui, que tout dépend de sa simple décision d’avoir la bonne mentalité, et de se comporter en conséquence.

Et la bonne mentalité, c’est avant tout : comprendre que rien ne m’arrive que ce que j’ai voulu et que, se fixer un but, c’est vouloir les actes qui mènent à ce but.

Qui veut la fin, veut les moyens. Qui ne veut pas les moyens, tous les moyens, ne veut pas, ne veut pas réellement la fin.

Se trouver au pied d’une montagne et se souhaiter au sommet de cette montagne, ce n’est pas vouloir.
Vouloir, c’est tout simplement commencer à gravir cette montagne. Aucun miracle ne me dispensera d’accomplir les pas nécessaires. Dire qu’ « il est trop tard », cela équivaut à s’asseoir au pied de cette montagne et à rêver du sommet.

Comment peut-il dire qu’il est trop tard celui qui n’a pas fait les pas qui lui auraient montré qu’en mettant tout naïvement un pied devant l’autre, on approche du but, quoi qu’il arrive ! Comment peut-il dire qu’il est trop tard, celui qui a reculé devant l’effort !

A celui qui dit : « il est trop tard », on ne peut que répondre : qu’avez-vous fait qui vous autorise à penser que ce but est hors de votre atteinte ? Qu’avez-vous fait de réel, de suffisant? Etes-vous certain d’avoir donné le meilleur de vous-même?


Se donner les moyens


Etes-vous certain de vous être mobilisé pleinement, entièrement, au service de ce que vous vouliez accomplir ?

N’avez-vous pas, à un moment donné, reculé ? Ne vous êtes-vous pas contenté de petits expédients ? N’avez-vous pas, en réalité, fait autre chose que ce que deviez faire ?

N’avez-vous pas pris votre retraite ? Et maintenant que vous pensez pouvoir « arrêter les frais », pour vous laisser vivre, n’êtes-vous pas en train de perpétuer les erreurs passées, la cause de votre insuccès provisoire?

N’est-ce pas, en réalité, parce que cela vous arrange –parce que cela arrange votre besoin de tranquillité – que vous décidez, plus que vous ne constatez, que tout est fini ?

Il faut se méfier de toute démission de ce genre. Elle est l’indice, l’indice sûr que tout n’a pas été fait dans le passé pour aboutir. Elle est l’indice d’une mentalité négative.

Il n'est jamais trop tard pour réussir : Partie 2

Le succès


Celui qui dit « trop tard » a commencé par dire « trop tôt ».


Trop tôt pour me lancer dans cette activité, nous verrons cela plus tard. J’ai tout le temps. Je veux vivre ma vie. Je ne veux pas la passer devant une table de travail. Je ne veux pas être un « bosseur ».
Plus tard, beaucoup plus tard, ne pouvant décemment plus dire qu’il est « trop tôt », l’intéressé se met à penser : « trop tard ».

D’une façon générale, je dois me méfier de tous les raisonnements qui font intervenir le mot « trop ». Ce mot est utilisé très volontiers par ceux qui ne veulent pas en faire assez.

C’est trop loin, c’est trop difficile, je suis trop jeune, je suis trop vieux, je suis trop pauvre, je suis trop fatigué…

Qu’est-ce à dire ? TROP par rapport à quoi ? En réalité, cela sous-entend toujours : « trop… par rapport aux efforts que je suis disposé à mettre en oeuvre. ».

Acquérir la mentalité qui mène au succès, c’est en grande partie se refuser les excuses, se refuser toutes les excuses, à commencer par les plus dangereuses, c’est-à-dire celles qui sont en apparence très raisonnables.

Je ne pourrai donc jamais dire : « j’ai échoué, parce que…»

Je devrai dire : « j’ai échoué », « je ne suis que ceci ou cela » en mettant l’accent sur je. Si j’échouais, il s’agirait de mon échec.

C’est donc à moi de redresser la situation, à moi de réussir, à moi, à personne d’autre.

Je ne dois chercher à mon échec d’autres raisons que celles qui ont leur source en moi-même, c’est-à-dire celles que je puis vaincre en modifiant mon propre comportement. Car il n’y en a pas d’autres. La plupart des raisons qui me sont extérieures sont en réalité des excuses.


La fin?


Tout cela étant bien posé et le mot « trop » étant ainsi catalogué parmi les plus suspects de ce monologue intérieur qui se déroule en chacun de nous, il faut bien comprendre que l’excuse « il est trop tard » est la plus dangereuse, la plus nuisible, la plus corrosive de toutes celles qui tendent à justifier l’inaction.

« Trop tard », c’est en effet l’excuse idéale, définitive, l’excuse sans réplique.

On dit parfois de quelqu’un : « c’est un homme fini. »

Il n’est tout à la fois rien de plus triste et de plus inexact.

L’homme fini, c’est l’homme mort ; l’homme vivant, lui, peut toujours commencer, entreprendre. S’il ne le fait pas, c’est qu’il ne le veut pas. Vouloir et faire sont une seule et même chose. Ne pas faire et ne pas vouloir sont une seule et même chose.

Quand la maison n’est pas construite, il faut l’édifier. Quand la maison est détruite, il faut la rebâtir.

Telles sont les lois, les vraies lois de l’activité humaine.

Regardons l’enfant qui joue avec un jeu de construction.
Il vient de construire une bâtisse imposante. La voilà qui s’écroule.


Construire...reconstruire...


Que fait l’enfant ?

Il y a, à cet égard, deux types d’enfants, ou plutôt deux types d’attitudes :

- l’une consiste à se décourager, à jeter au loin ce jeu trop difficile ;
- l’autre, à recommencer tout simplement, sur de nouvelles bases si possible, c’est-à-dire en éliminant l’erreur qui avait causé l’effondrement.

Entre les deux types d’attitudes : une série de variantes, avec pleurs, trépignements, gémissements, obstination dans l’erreur ou même folie de destruction. Mais une chose est certaine : moins l’enfant passera de temps à soupirer, à regretter l’édifice démoli et mieux cela vaudra.

Une seule chose compte réellement : rebâtir ; une seule conduite lui permettra de retrouver sa bâtisse, si possible en mieux : ne pas se décourager, recommencer ! Et une question encore : qu’est-ce qui différencie réellement l’enfant qui se décourage de celui qui construit ?

Rien, sinon le fait que le premier démissionne, alors que le second considère que rien n’est fini.

Le premier incrimine le jeu et l’écarte, le second sent qu’il est seul responsable et en retire l’assurance que lorsqu’il aura fait ce qu’il faudra, le résultat sera satisfaisant.

Lire la suite

Il n'est jamais trop tard pour réussir : Partie 3


Sommaire du dossier

Ce n’est pas, comme on le croit souvent à tort, une question de caractère.


C’est une question d’optique, de mentalité.

Les deux enfants ont les moyens de réussir. Le premier réussira lorsqu’il aura compris, lui aussi, que cela dépend de lui et de lui seul. Ce n’est pas en incriminant son mauvais caractère que ses parents le corrigeront, c’est en lui expliquant clairement et calmement pourquoi (c’est-à-dire à la suite de quelles fautes de sa part) sa construction s’est écroulée.


Echec


De même, tout être, à tout âge, a les moyens de réussir ou de surmonter un échec.

Il lui suffit, pour se mettre dans la bonne direction, de comprendre, une fois pour toutes, que tout dépend de lui… Et non du jeu qu’il a – ou croit avoir – à sa disposition.




Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette idée est, non pas déprimante, mais réconfortante, encourageante. Ce qui serait déprimant autant qu’inexact, ce serait de penser que le succès dépend de facteurs qui me sont extérieurs. Certes, j’y puiserais une excuse (et c’est bien pourquoi je dois me méfier d’une telle idée), mais comment pourrais-je compter sur la réussite dans de telles conditions ? Au contraire, si la question « pourquoi ai-je échoué ? » implique pour moi celle, plus exacte : « quelles fautes ai-je commises ? », je puis en déduire qu’il me suffit de ne pas renouveler ces fautes pour éviter un nouvel échec.

« Je réussirai », cela veut dire avant tout, « j’ai compris que c’est à moi, à ma conduite que sera due ma réussite, et à rien d’autre. »

Je réussirai donc sans aucun doute, puisque cela dépend de moi.

Je réussirai, puisque je veux réussir. Quelle idée réconfortante ! Rien, absolument rien, ne peut s’opposer à ma réussite, si ce n’est moi. Je suis seul capable d’empêcher mon succès. Je suis le seul à pouvoir démissionner.

L’échec contient une leçon qui, à elle seule, me permet de recommencer, en me montrant ce qu’il faut éviter à l’avenir.

Une leçon qui me promet le succès, pour la prochaine fois ! Et je démissionnerais, je déciderais qu’il est trop tard, que tout est fini ? Allons donc ! Cela m’arrangerait, certes, sur le moment. Cela me permettrait de me reposer en maudissant le sort. Mais quels réveils difficiles je me préparerais ainsi.




Vous pensez avoir tout perdu



Même celui qui a tout perdu ne doit pas se décourager, ne doit à aucun prix se décourager.

 Il peut se le permettre moins que quiconque. Nul plus que l’homme ruiné n’a besoin de relancer une activité. Et ce serait précisément lui qui abandonnerait, sous prétexte qu’il est ruiné, alors que ce prétexte devrait être pour lui la plus impérieuse des raisons de recommencer?

Car je puis toujours commencer, je puis toujours recommencer. Ce qui fut hier ne me lie pas plus aujourd’hui que cela n’existait avant-hier. Ce qui compte, c’est le présent, le seul présent.

Aujourd’hui, il m’est possible de changer d’existence.

Il m’est possible de tirer un trait sur tout ce qui a été, sur tout ce qui cherche, par la force de l’habitude, à se perpétuer. Je suis un être nouveau, dès que je le veux, aussi pleinement que je le veux.

Je puis, à tout moment, changer de direction. Il ne manque pas d’exemples de personnes qui ont fait leur carrière définitive – celle qui leur valut le plus de considération – à un âge avancé. Les exemples de seconde carrière après la cinquantaine, voire après la retraite, sont fréquents.


Changer de voie


Certes, pour certaines personnes qui ont fait peau neuve, une circonstance spéciale (la guerre, la crise) a souvent été nécessaire pour les amener à changer d’orientation et à prendre ainsi la voie du succès.

Mais qu’est-ce que cela prouve, sinon la réalité de l’axiome « il n’est jamais trop tard » ? Puisqu’il est patent qu’en période de crise, je puis rompre avec toutes mes habitudes et prendre un nouveau départ, il est non moins évident que la même faculté m’est offerte à tout moment, même en période normale.

 L’essentiel est que je ne me contente pas trop facilement – c’est-à-dire trop paresseusement – de ce que j’ai réalisé jusqu’à présent, mais que je dresse un bilan implacable.

Pour faire ce bilan, il me faut déterminer aussi objectivement que possible ce que je veux être et ce que je veux avoir.


Lire la suite

Il n'est jamais trop tard pour réussir : partie 4


Sommaire du dossier
Il n'est jamais trop tard pour réussir : Partie 1
Il n'est jamais trop tard pour réussir : Partie 2
Il n'est jamais trop tard pour réussir : Partie 3
Il n'est jamais trop tard pour réussir : partie 4
Il n'est jamais trop tard pour réussir : La synthèse

  1. Il n’est jamais trop tard pour acquérir la mentalité qui mène au succès.
  2. Se dire qu’il est trop tard c’est en réalité décider qu’il est trop tard, par paresse ou par lassitude.
  3. On peut, ainsi, prendre sa retraite à tout âge. Il en est qui la prennent à vingt ou trente ans.
  4. Celui qui dit « trop tard » a commencé par dire « trop tôt ».
  5. Dans les deux cas, il ne s’agit pas d’une raison, mais d’une excuse.
  6. D’une façon générale, je dois me méfier de tous les raisonnements qui font intervenir le mot « trop ». Ce mot est utilisé très volontiers par ceux qui ne veulent pas en faire assez.
  7. Je ne pourrai jamais dire : « j’ai échoué parce que… » Je devrai dire : « j’ai échoué », en mettant l’accent sur je.
  8. L’excuse : « il est trop tard » est la plus dangereuse, la plus nuisible, la plus corrosive de toutes celles qui tendent à justifier l’inaction.
  9. Ne pas faire et ne pas vouloir sont une seule et même chose.
  10. Tout être, à tout âge, a les moyens de réussir (ou de surmonter un échec). Il lui suffit, pour aller dans la bonne direction, de comprendre, une fois pour toutes, que tout dépend de lui…
  11. Ce qui fut hier ne me lie pas plus aujourd’hui que cela n’existait avant-hier. Le passé n’a aucun sens pour l’homme qui veut connaître le succès et le bonheur. Ce qui compte, c’est le présent, le seul présent.
  12. Je puis, à tout moment, « tirer un trait » et changer d’orientation.
  13. Mais auparavant, je dois avoir le courage de me mettre pleinement, entièrement en cause.


Aussi sur le Net:

10/29/2011

Avoir une bonne opinion de soi : Partie 1





Sommaire du dossier

Bien être...soi

J’inspire confiance aux autres dans la mesure où j’ai confiance en moi. Cette confiance est l’une des clés de la réussite.


Or, il est facile d’avoir confiance en soi si l’on veut bien se pénétrer de quelques idées élémentaires.
Je dois d’abord comprendre que les êtres de valeur sont, plus que d’autres, sujets à ce que l’on a coutume d’appeler le complexe d’infériorité.

Le complexe d’infériorité est en réalité bon signe, signe que l’on possède une haute échelle de valeur.

Par référence à l’idée que l’on se fait d’un être accompli, on a tendance à se sous-estimer. On est enclin à se critiquer, à se découvrir toutes sortes d’imperfections.
Or, il n’y a aucune raison, pour que le sens critique conduise au découragement.

Il doit, au contraire, avoir une action bienfaisante : d’une part, parce qu’il démontre que l’on possède le sens des valeurs, d’autre part, parce que cette critique, une fois reconnue pour un bon signe, me donnera, non plus de la crainte, de l’appréhension, mais au contraire de la force, du courage.

Dans le fond, celui qui n’a pas une bonne opinion de soi est souvent celui qui a peur d’avoir cette bonne opinion.

Il a peur d’une opinion positive parce que cette opinion conduit, ou bien à agir, ou bien à se considérer comme responsable des conséquences de l’inaction.

Celui qui pense : « il m’est supérieur », sous-entend, qu’il veuille ou non l’admettre : « il est donc inutile que j’essaye de faire ce qu’il fait. » En d’autres termes : « je puis me dispenser d’agir. »
Il pense encore : « il a réussi, parce qu’il était fait pour réussir. Il a tel ou tel trait de caractère, tel ou tel talent. » Sous-entendu: « Je n’ai pas, moi, ce trait de caractère, ou ce talent. »

En d’autres termes : « je puis donc me dispenser d’agir comme lui. »
D’une manière très générale, avoir une mauvaise opinion de soi, est l’indice, parfois, d’une certaine paresse que je puis surmonter, comme toute paresse, par un commencement d’activité.
En agissant, je m’ôterai le temps de ruminer mes prétendues insuffisances. Je me rendrai vite compte, au vu des résultats de mon action, combien ces insuffisances étaient imaginaires ; elles étaient la simple manifestation d’une tendance au moindre effort.
En résumé : être critique à son propre endroit est à la fois un bon signe (signe d’exigence due à une haute conception qu’on a de la perfection) et un bon moyen de faire réellement de grandes choses, à condition d’en faire une incitation à l’action.

Celui qui, par exemple, en voyant le résultat d’une de ses actions juge que ce résultat n’est pas bon, a deux réactions possibles :

- la réaction paresseuse : ce n’est pas bien, donc je ne suis pas apte à cela ; inutile de continuer ;
- la réaction qui mène au succès : ce n’est pas encore ce que je voulais, il faut améliorer, recommencer si nécessaire, mais ce sera ce que je veux.

Ce qu’il importe de souligner, c’est que le réflexe : « ce n’est pas bien » se produit très souvent lorsqu’un être de valeur s’interroge sur le résultat de ses activités.

De très grands esprits ont ainsi examiné leur ouvrage avec, d’abord, une certaine déception. Ce n’était pas ce qu’ils voulaient ; ils étaient exigeants envers eux-mêmes. Ils ont corrigé, travaillé, amélioré, ne se tenant jamais pour battus.

Ce qui serait ridicule, décevant, ce serait d’abandonner en cours de route, parce que l’on n’est pas satisfait des premiers résultats, alors que, précisément, cette insatisfaction montre que l’on est capable de l’effort supplémentaire qui mène à la réussite.

Aucune oeuvre de quelque valeur n’aurait vu le jour si son auteur n’avait employé son sens critique au perfectionnement de l’ouvrage.

Il est des personnes qui avant d’avoir commencé une activité décrètent : « je n’ai pas le talent, pas les capacités nécessaires » simplement parce qu’ils surestiment le talent ou les capacités nécessaires.

Il en est à qui l’on offre une place, une fonction, une promotion et qui refusent, apeurés, ne s’estimant pas prêts, ne s’estimant pas compétents, alors que pourtant le fait qu’autrui les juge aptes devrait les faire réfléchir.

En réalité, il faut toujours saisir sa chance, sauter sur l’opportunité. Il faut toujours s’estimer apte, quitte à redoubler ensuite d’efforts pour être vraiment prêt.

Décider que je n’ai pas de talent, pas de capacités – Allons donc ! Tout homme a beaucoup de talent, a les capacités les plus diverses. Normalement, ses talents et capacités le poussent dans la bonne voie.

Ce qui manque le moins, c’est le talent, c’est la capacité.

Ce qui manque le plus, c’est la foi dans ce talent, dans cette capacité, la foi, c’est-à-dire la conscience d’être tenu, du fait même de l’existence de ce talent, de faire les efforts nécessaires pour le manifester, pour le développer, pour en tirer le meilleur parti possible.
Capacité oblige ! Est-ce pour cela que certains n’osent pas s’affirmer leurs capacités ?

Celui qui a le courage d’affirmer son talent devient, par là même, apte à développer son talent.

Ceux qui réussissent ne sont pas nécessairement ceux qui ont le plus de talent, de capacités, mais sont ceux qui osent affirmer qu’ils ont du talent, c’est-à-dire ceux qui assument leur talent et n’ont pas de repos avant de l’avoir fait percer sous une forme ou une autre.

Et qui ne s’avouent jamais vaincus !

Un simple exemple : Hervé Bazin raconte que, dans sa jeunesse, il avait publié deux livres dont il ne donne jamais les titres, car il les a fait pilonner tous les deux. Il déclare : « c’était complètement idiot. N’en parlons plus. Je luttais alors pour percer. Je n’y suis arrivé que quinze ans plus tard. » En réalité, ceux qui échouent sont ceux qui tout en ayant certaines aptitudes, n’osent pas affirmer ces aptitudes ou n’osent pas les affirmer avec suffisamment de persévérance.

Comment pourrais-je avoir une mauvaise opinion de moi ?

Il ne pourrait s’agir que d’un malentendu ou d’un prétexte. Comme le mouvement se prouve par la marche, la valeur se prouve et s’entretient par l’action.

Le doute, loin de me décourager, doit donc m’inciter à agir. Il doit devenir mon plus puissant stimulant.

Je fais ce que je suis tenté de faire ; suffisamment tenté pour y consacrer de grands efforts.

Ce que mes aptitudes me poussent à faire, je m’y donne tout entier, sans relâche, sans mesurer ma peine. Lorsque je suis mécontent du résultat, je recommence autant que nécessaire. J’épuise toutes les possibilités de mon action avant de décider qu’elle était vaine.

C’est mon opinion sur l’action, c’est ma pensée qui créera le résultat. C’est parce que je crois en moi et en mon action que tout, absolument tout me sera possible.

Je cesserai, dorénavant, toute autocritique stérile.

Chaque fois que je pensais du mal de moi, j’ancrais en moi-même une idée négative qui non seulement paralysait mon action, mais par la suite, se reflétait dans mes attitudes, mes actes, ma manière d’être.

Je m’interdis formellement de me critiquer, non seulement en pensée, mais également en paroles.

Jamais, en face d’autrui, je n’émettrai une opinion négative sur ma propre personne, aussi anodine soit cette opinion. Non seulement de telles paroles négatives influencent défavorablement autrui, mais aussi et surtout elles m’influencent défavorablement à mon propre égard.

La critique n’a de sens que lorsqu’elle est constructive.

Je ne dirai donc pas : « j’aurais dû faire ceci ou cela », je le ferai à la prochaine occasion.

Je m’interdis de penser, et à plus forte raison de dire : « je ne suis pas ceci, je n’ai pas cela », je fais les efforts qu’il faut et, par conséquent, je me dis, je pense : « je serai ceci, j’aurai cela. »
Je bannis de mes pensées toute négation, en la remplaçant par l’affirmation de ce qui sera réalisé grâce à mon action.

Ainsi, en n’accueillant que des pensées positives, des pensées d’affirmation, des pensées de devenir, non seulement j’affirmerai ma personnalité et j’aurai de plus en plus confiance en moi, mais encore je me contraindrai à réaliser mes pensées positives.

Lire la suite

Avoir une bonne opinion de soi : Partie 2


Sommaire du dossier

Bien être...soi

Avoir une bonne opinion de soi : Synthèse de la partie 1

  1. Le « complexe d’infériorité » est bon signe.
  2. Celui qui n’a pas une bonne opinion de soi est en général celui qui a peur d’avoir cette bonne opinion (parce qu’elle pousse à agir ou à se sentir responsable).
  3.  Avoir une mauvaise opinion de soi, et, par contrecoup une trop bonne opinion d’autrui, est parfois l’indice d’une certaine paresse, que je puis surmonter par un commencement d’activité.
  4.  Etre critique à son propre endroit est à la fois un bon signe et une bonne chose, à condition d’en faire une incitation à l’action.
  5.  Il serait ridicule d’abandonner une action parce qu’on n’est pas satisfait des premiers résultats, alors que, précisément, cette insatisfaction montre qu’on est capable de l’effort supplémentaire qui mène à la réussite.
  6.  Il faut toujours saisir sa chance, sauter sur l’opportunité. Il faut toujours s’estimer apte, quitte à redoubler ensuite d’efforts pour être vraiment prêt.
  7.  Tout homme a beaucoup de talent, beaucoup de capacités et, normalement, ses talents et capacités le poussent dans la voie du succès, s’il veut bien persévérer et utiliser son sens critique dans le sens du perfectionnement et non de l’abandon.
  8.  Capacité oblige ! Est-ce pour cela que certains n’osent pas s’affirmer leurs capacités ?
  9. Ceux qui réussissent ne sont pas nécessairement ceux qui ont le plus de talents, d’aptitudes (chacun en a, dans de nombreux secteurs), mais ceux qui osent s’affirmer qu’ils ont tel talent, telle aptitude.
  10.  Et qui ne s’avouent jamais vaincus.
  11.  La valeur se prouve et se crée par l’action. Le doute, loin de me décourager, doit donc m’inciter à agir.
  12.  J’épuise toutes les possibilités de mon action, avant de décider, par fatigue, par lâcheté, qu’elle était vaine.
  13.  Je cesse toute critique stérile à mon égard.


Aussi sur le Net

10/27/2011

Comment l'exercice peut améliorer la santé mentale?


Nous savons que l'exercice a des effets positifs sur le cerveau


Faire du sport

Les chercheurs de l'Université Duke a démontré il ya plusieurs années que l'exercice a des propriétés antidépressives. D'autres recherches ont montré que l'exercice peut améliorer le fonctionnement du cerveau des personnes âgées et peut même protéger contre la démence.

Une théorie pour certains des bienfaits de l'exercice comprennent le fait que l'exercice déclenche la production d'endorphines.

Ces opiacés naturels sont chimiquement similaire à la morphine. Ils peuvent être produits comme les analgésiques naturels en réponse au choc que reçoit l'organisme pendant l'exercice. Toutefois, les chercheurs commencent à se demander si les endorphines améliorer l'humeur. Des études démontrent que le métabolisme du corps d'endorphines est complexe, et il est probable que des mécanismes supplémentaires impliqués dans les effets de la santé mentale de l'exercice.



Certaines études ont constaté que l'activité augmente dans l'exercice lobes frontaux du cerveau et de l'hippocampe.

 Nous ne savons pas vraiment comment ou pourquoi cela se produit. Les études animales ont montré que l'exercice augmente les niveaux de sérotonine, la dopamine et la noradrénaline. Ces neurotransmetteurs ont été associés à une humeur, et on pense que les médicaments antidépresseurs également travailler en renforçant ces produits chimiques.



L'exercice a également été trouvé pour augmenter les niveaux de «facteur neurotrophique dérivé du cerveau» (BDNF).

Cette substance est pensé pour améliorer l'humeur, et il peut jouer un rôle dans les effets bénéfiques de l'exercice. Rôle principal BDNF semble être d'aider les cellules du cerveau de survivre plus longtemps, donc cela peut aussi expliquer certains des effets bénéfiques de l'exercice sur la démence.


L'essentiel est que la plupart d'entre nous se sentent bien après l'exercice.
 
L'exercice physique est bon pour notre santé mentale et pour notre cerveau. Un jour, nous le comprenons tous mieux - mais nous pouvons commencer à exercer aujourd'hui.


sources: John Briley. "Feel Good Après une séance d'entraînement? Eh bien, bon pour vous." Le Washington Post, mardi, avril 25, 2006.
James A. Blumenthal, et al. «Effets de l'entraînement physique sur les patients âgés souffrant de dépression majeure." Archives of Internal Medicine, Octobre 25, 1999.


Michael Babyak, et al. «Exercice du traitement pour la dépression majeure: maintien du bénéfice thérapeutique à 10 mois." Médecine Psychosomatique, Septembre / Octobre 2000

Aussi sur le net:

Sports de sante: leurs bienfaits psychiques
Sport et santé mentale - Doctissimo
Un peu de sport pour se muscler le cerveau | Bien vieillir
Faire de l'exercice préserve la santé mentale

10/20/2011

Les troubles bipolaires : partie 1

Sommaire du dossier

  • Les troubles bipolaires : partie 1
  • Les troubles bipolaires : partie 2
  • Les troubles bipolaires

    Causes

    Le trouble bipolaire est une affection dans laquelle les gens peuvent aller et venir entre les périodes de très bonne humeur ou irritable et la dépression. Les sautes d'humeur entre la manie et la dépression peuvent être très rapide.

    Le trouble bipolaire touche autant les hommes et les femmes également. Il débute généralement entre 15 et 25ans. La cause exacte est inconnue, mais elle survient plus souvent chez des proches de personnes atteintes de trouble bipolaire.


    Types de troubles bipolaires:

        Les personnes atteintes de trouble bipolaire de type I ont eu au moins un épisode maniaque et des périodes de dépression majeure.

    Dans le passé, le trouble bipolaire de type I a été appelé maniaco-dépression.

        Les personnes atteintes de trouble bipolaire de type II n'ont jamais eu la manie totalement. Au contraire, ils connaissent des périodes de niveaux élevés d'énergie et d'impulsivité qui ne sont pas aussi extrême que la manie (appelé hypomanie). Ces périodes alternent avec des épisodes de dépression.

        Une forme légère de trouble bipolaire appelé cyclothymie implique des sautes d'humeur moins sévères. Les personnes atteintes de cette forme alterne entre hypomanie et de dépression légère. Les personnes atteintes de trouble bipolaire de type II ou de cyclothymie peut être diagnostiquée à tort comme souffrant de dépression.

    Chez la plupart des personnes atteintes du trouble bipolaire, il n'y a pas de cause évidente pour les épisodes maniaques ou dépressifs.

    Les éléments suivants peuvent déclencher un épisode maniaque chez les personnes atteintes du trouble bipolaire:

    • La vie change, comme l'accouchement
    • Médicaments comme des antidépresseurs ou des stéroïdes
    • Les périodes d'insomnie
    • L'usage de drogues récréatives


    Symptômes

    La phase maniaque peut durer de quelques jours à quelques mois. Elle peut comporter les symptômes suivants:

    • Facilement distrait
    • Besoin de peu de sommeil
    • Mauvais jugement
    • Contrôle mal sa colère    
    • Comportement irresponsable et manque de contrôle de soi
    • boulimie, boire, et / ou drogue
    • Mauvais jugement
    • Sexe avec de nombreux partenaires
    • Dépenses effrénées
    • Humeur très élevée
    • Excès d'activité (hyperactivité)
    • Augmentation de l'énergie
    • Parler beaucoup
    • Très haute estime de soi (fausses croyances sur soi-même ou les capacités)
    • Très impliqué dans des activités
    • Très contrarié (agité ou irritée)

    Ces symptômes de manie se produisent avec le trouble bipolaire I. Chez les personnes atteintes de trouble bipolaire II, les symptômes de manie sont semblables, mais moins intenses.

    La phase dépressive de ces deux types de trouble bipolaire comprend les symptômes suivants:

    •     Le jour, humeur dépressive ou tristesse
    •     Difficulté à se concentrer, à se souvenir, ou à la prise de décisions
    •     Des problèmes à se nourrir
    •     Perte d'appétit et perte de poids
    •     Suralimentation et gain de poids
    •     Fatigue ou manque d'énergie
    •     Sentiment d'inutilité, de désespoir, ou culpabilité
    •     Perte de plaisir dans les activités passionnantes d’autrefois
    •     Perte d'estime de soi
    •     Pensées de mort et de suicide
    •     Difficulté à endormir ou trop dormir
    •     Se retirant loin de leurs amis ou à des activités qui étaient autrefois appréciées 
    Il y a un risque élevé de suicide avec un trouble bipolaire. Les patients peuvent faire abus d'alcool ou d'autres substances, ce qui peut aggraver les symptômes et le risque suicidaire.

    Parfois, les deux phases se chevauchent. Symptômes maniaques et dépressifs peuvent survenir ensemble ou rapidement les uns après les autres dans ce qu'on appelle un état mixte.


    Examens et Tests

    De nombreux facteurs sont impliqués dans le diagnostic de trouble bipolaire : le professionnel de senter peut vous demander de le renseigner sur l’un ou les renseignements suivants :

    • L’informer sur vos antécédents médicaux familiaux, comme si quelqu'un a ou a eu un trouble bipolaire
    • L’informer sur vos sautes d'humeur récente et à quel intervalle elles ont eu lieu
    • Effectuer un examen approfondi de regarder pour des maladies qui peuvent causer des symptômes
    • Exécuter les tests de laboratoire pour vérifier les problèmes de thyroïde ou les niveaux de la drogue
    • Informez les membres de votre famille sur votre comportement
    • Prenez une histoire médicale, y compris les problèmes médicaux que vous avez et des médicaments que vous prenez
    • Surveillez votre comportement et votre humeur

    Remarque: L'usage de drogues peut causer certains symptômes. Cependant, il n'exclut pas de trouble affectif bipolaire. L'abus des drogues peut être un symptôme du trouble bipolaire.


    Traitements

    Les périodes de dépression ou de manie reviennent chez  la plupart des patients, même avec un traitement. Les principaux objectifs du traitement sont de:

        Éviter de passer d'une phase à une autre
        Éviter la nécessité d'un séjour à l'hôpital
        Aider les patients aussi bien que possible entre les épisodes
        Empêcher l'automutilation et le suicide
        Faire des épisodes moins fréquents et moins sévères

    Le professionnel de santé va d'abord essayer de trouver ce qui peut avoir déclenché l'épisode d'humeur. Le fournisseur peut également chercher des problèmes médicaux ou émotionnels qui peuvent influencer le traitement.

    Les médicaments suivants, appelés stabilisateurs de l'humeur, sont habituellement utilisés en premier lieu:

    • La carbamazépine
    • La lamotrigine
    • Lithium
    • Le valproate (acide valproïque)
    • Anticonvulsivants autres peuvent aussi être essayés

    D'autres médicaments utilisés pour traiter le trouble bipolaire incluent:

    • Les médicaments antipsychotiques et des anxiolytiques (benzodiazépines) pour des problèmes de l'humeur
    • Les antidépresseurs peuvent être ajoutés pour traiter la dépression

    Les personnes atteintes de trouble bipolaire sont plus susceptibles d'avoir des épisodes maniaques ou hypomaniaques si elles sont mises sous antidépresseurs. Pour cette raison, les antidépresseurs ne sont utilisés que chez les personnes qui prennent également un stabilisateur d'humeur.
    Les patients qui sont dans le milieu des épisodes maniaques ou dépressifs peuvent avoir besoin de rester dans un hôpital jusqu'à ce que leur humeur devienne stable et que leur comportement soit contrôlable.

    Les médecins sont encore à essayer de décider de la meilleure façon de traiter le trouble bipolaire chez les enfants et les adolescents. Les parents devraient considérer les risques et les avantages possibles du traitement pour leurs enfants.

    Lire la suite



    Aussi sur le Net:

    Les troubles bipolaires : partie 2


    Sommaire du dossier

  • Les troubles bipolaires : partie 1
  • Les troubles bipolaires : partie 2

  • Troubles bibolaires

    PROGRAMMES DE SOUTIEN ET THÉRAPIES

    Les traitements qui combinent soutien et éducation sur le trouble bipolaire (psychoéducation) peut aider les familles à faire face et réduire les chances de retour des symptômes. Les pro-grammes qui offrent des services de sensibilisation et de soutien de la communauté peut aider les gens qui n'ont pas de soutien familial et social.

    Compétences importantes du patient, citons:
    • Faire face aux symptômes qui sont présents même en prenant des médicaments
    • L'apprentissage d'une vie saine, y compris dormir suffisamment et de rester loin des drogues récréatives
    • Apprendre à prendre des médicaments correctement et comment gérer les effets secondaires
    • Apprendre à surveiller le retour des symptômes, et savoir quoi faire lors de leur retour 

        Les membres de la famille et les soignants sont très importants dans le traitement du trouble bipolaire.

    Ils peuvent aider les patients à trouver des services de soutien à droite, et de s'assu-rer que le patient prend des médicaments correctement.

    Avoir suffisamment de sommeil est très important dans le trouble bipolaire. Un manque de sommeil peut déclencher un épisode maniaque. La thérapie peut être utile durant la phase dé-pressive.

    Rejoindre un groupe de soutien peut aider les patients aux troubles bipolaires et leurs proches.

    Un patient souffrant de trouble bipolaire ne peut pas toujours renseigner le médecin sur l'état de la maladie. Les patients ont souvent du mal à reconnaître leurs propres symptômes maniaques.

    Les changements d'humeur avec le trouble bipolaire ne sont pas prévisibles. Il est parfois difficile de dire si un patient réagit au traitement ou ou s’il sort naturellement d'une phase bi-polaire.
    Les traitements pour les enfants et les personnes âgées ne sont pas bien étudiés.


    Humeur-stabilisant médicament peut aider à contrôler les symptômes du trouble bipolaire. Cependant, les patients ont souvent besoin d'aide et de soutien de prendre des médicaments correctement et s'assurer que la manie et la dépression sont traitées le plus tôt possible.

    Certaines personnes arrêtent de prendre le médicament dès qu'ils se sentent mieux ou parce que la manie ne se manifeste plus. L’arrêt du médicament peut causer de graves problèmes.

    Le suicide est un risque très réel pendant les manies et la dépression. Les personnes atteintes de trouble bipolaire pensant ou parlant du suicide ont besoin d'attention urgente et immédiate.

    Complications possibles

    L’arrêt du médicament ou le prendre d’une mauvaise manière peut provoquer des symptômes du retour de la maladie et conduire à des complications suivantes:

    • L'alcool et / ou l'abus de drogue
    • Problèmes avec les relations, le travail et les finances
    • Les pensées suicidaires et les comportements

    Cette maladie est difficile à traiter. Les patients, leurs amis et la famille doivent connaître les risques de ne pas pouvoir traiter le trouble bipolaire.

    Quand contacter un professionnel de santé

    Appelez votre professionnel de santé ou un numéro d'urgence si:

    • Vous avez des pensées de mort ou de suicide
    • Vous éprouvez des symptômes graves de dépression ou de manie
    • Vous avez été diagnostiqué avec un trouble bipolaire et les symptômes sont revenus ou que vous éprouvez de nouveaux symptômes 


    Sources: Beynon S, Soares-Weiser K, N Woolacott, Duffy S, Geddes JR. Les interventions pharmacologiques pour la prévention de la rechute dans le trouble bipolaire: une revue systématique des essais contrôlés. J Psychopharmacol. 2009; 23 (5) :574-591.

    Schiffer RB. Les troubles psychiatriques dans la pratique médicale. Dans: Goldman L, Ausiello D, eds. Cecil médecine. 23 e éd. Philadelphia, Pa: Elsevier Saunders, 2007: chap 420.

    Benazzi F. Le trouble bipolaire - se concentrer sur le trouble bipolaire II et la dépression mixte. Lancet. 2007; 369:935-945.

    Morriss RK, Faizal MA, Jones PA, PR Williamson, Bolton C, McCarthy JP. Interventions pour aider les gens à reconnaître les signes précoces de rechute dans le trouble bipolaire. Cochrane Database Syst Rev. 2007; 24; (1): CD004854.

    Sachs GS, Nierenberg AA, Calabrese JR, et al. Efficacité d'un traitement antidépresseur d'appoint pour la dépression bipolaire. N Engl J Med. 2007; 356:1711-1722.



    Aussi sur le Net:
    Dynamic Link